Salaires des champions
Le salaire des sportifs de haut niveau est loin d’être équitable. D’une discipline à une autre, ou d’un club à l’autre, la rémunération d’un joueur peut être très différente. Désormais, l’argent investit dans le sport ne se compte plus, les salaires semblent ne pas connaître de limites. Entre les contrats publicitaires pour les champions ayant une notoriété importante et l’argent perçu par leurs performances sportives, les athlètes atteignent des sommets dans leurs revenus accumulés.
Comme chaque année, le top 50 des athlètes français est publié ainsi que le top 10 mondial. Les différences de salaire sont très nettes, les revenus accumulés entre mai 2010 et mai 2011 pour Tiger Wood est de 53,5 millions d’euros, alors que le numéro 1 français, Franck Ribéry, a accumulé 11,4 millions d’euros. Mais en regardant de plus près le parcours professionnel de Ribéry, on peut clairement voir les disparités dans les salaires, par exemple lorsqu’il commença sa carrière de footballeur, il gagnait 400€ par moi en 2000 à Boulogne, il gagne maintenant au Bayern 833 000€. Le sport est alors bien profitable pour ces sportifs d’exceptions puisque en comparant avec le 7ème art, Marion Cotillard désormais actrice internationale, a reçu 2,35 millions d’euros pour ses revenus de films sortis en 2010.
Mais, même avec cette faculté, les athlètes sont aussi soumis à la fiscalité de l’Etat où ils résident. En effet, dans le numéro 1546 de L’Equipe Mag du 3 mars 2012, quatre agents sportifs français se sont penché sur les taxes imposées aux sportifs à travers l’article « Que reste-t-il au final à un joueur payé 150 000€ ». Et ils montrent qu’en moyenne un sportif est soumis à un taux d’imposition moyen de 45% dans les pays Européens, même avec les différentes lois des gouvernements comme la « loi Beckham » en Espagne.
Aujourd’hui, le sport qui semble le plus rentable est le basket, parmi les 50 premiers, il y a 15 représentants de ce sport dont à la première place Kobe Bryant avec 37,8 millions d’euros (arrière des Lakers), suivie de Lebron James avec 34,3 millions d’euros. De plus, le lock out qui est survenu en début de saison pour des raisons économiques, montre bien le rôle important que joue l’argent dans ce sport maintenant ancré dans la mondialisation.